Créez votre contenu
Habitudes de lecture
Saviez-vous que 79 % des lecteurs Web adoptent un mode de lecture « balayage »? En d’autres mots, ils ne font que « scanner » chaque page.
Votre rédaction Web doit donc être à la fois concise, facile et rapide à consulter, structurée de façon intuitive et simple à comprendre. Vos textes doivent engager vos lecteurs et les conduire vers les endroits stratégiques, tout en utilisant le bon ton.
Pyramide inversée (hiérarchisation du contenu)
Traitez d’abord les éléments essentiels de votre page. Hiérarchisez l’information du plus au moins important.
Ainsi, le premier paragraphe peut être un résumé du contenu de la page. Allez droit au but en ne dépassant pas 50 mots. Le reste du texte apportera plus de détails. Surtout, évitez les phrases inutiles telles que Bienvenue sur ce site Web.
Pour vous aider à déterminer ce qui est important, répondez aux 5 questions de base que le lecteur se pose : Qui? Quoi? Quand? Où? Pourquoi?
Contenu court et simple
Des textes simples encouragent les internautes à la lecture. Votre contenu est l’élément clé de votre site Web. Il doit être soigné et répondre à des règles d’écriture spécifiques.
Évitez les phrases trop longues et les tournures trop complexes. La rédaction Web est différente de la rédaction traditionnelle. Votre contenu doit comprendre la moitié de mots (ou moins) qu’un texte conventionnel. Tout doit être court : mots, phrases, paragraphes, pages.
- Moins de 20 mots par phrase, si possible.
- La règle : 1 idée par phrase, 1 thème par paragraphe.
- Entre 2 expressions équivalentes, choisissez la plus courte.
Exemple : « Le professeur a corrigé les examens. » (actif) Plutôt que « Les examens ont été corrigés par le professeur. » (passif)
- Écrivez les nombres en chiffres, sauf en début de phrase complète.
Exemple : « Six facultés et 1 école composent l’UQAM, divisées en 40 départements et écoles. » Mais « L’UQAM comprend 6 facultés et 1 école, divisées en 40 départements et écoles. »
- Remplacez les subordonnées relatives par 2 phrases ou 1 adjectif.
Exemples : « C’est le seul ordinateur convenable. » Plutôt que « C’est le seul ordinateur qui nous convienne. »
« Le cours de communication commence en septembre. Il est très populaire à l’UQAM. » Plutôt que « Le cours de communication, qui commence en septembre, est très populaire à l’UQAM. »
- Soyez positifs. La forme négative rallonge souvent les phrases.
Exemple : « L’Université sera ouverte durant l’été. » Plutôt que « L’Université ne sera pas fermée durant l’été. »
- Ne dupliquez pas le contenu : faites plutôt des liens vers les autres pages, lorsque ce contenu se retrouve ailleurs.
Vocabulaire
- La rédaction doit être claire, précise, aidante et polie. Gardez toujours en tête votre public cible, ce qu’il recherche.
- Lorsque c’est possible, utilisez les formes « nous/vous » dans vos textes. L’utilisateur se sentira plus concerné et appelé.
Exemple : « Nous vous offrons des stages en entreprise. » Plutôt que « Ce programme propose des stages en entreprise. »
- N’abusez pas de superlatifs subjectifs tels que « le meilleur au monde ». Ces termes marketing sont déjà trop présents sur le Web et peuvent même enlever de la crédibilité à votre contenu.
- Optez pour des mots courants pour faciliter la compréhension. Évitez les jargons et les termes trop techniques et complexes, sauf si vous vous adressez à un public spécialisé.
- Cherchez toujours le synonyme plus court, plus courant, plus clair pour exprimer votre pensée.
- Utilisez des repères temporels absolus pour assurer la pérennité de votre contenu.
Exemple : « En décembre 2017 » plutôt que « Le mois prochain »
- Évitez les repères spatiaux propres au papier tels que « voir plus loin », « ci-dessous ». Ils sont étrangers à la navigation hypertextuelle. Pour les mêmes raisons, n’utilisez pas de notes de bas de page.
- Pour bien choisir vos appels à l’action, prenez en considération le but de la page. Que voulez-vous que votre lecteur fasse une fois qu’il a regardé votre page? Communiquer avec un conseiller, s’inscrire à un programme, etc.? Toujours penser à cette prochaine étape et lui faciliter l’accès.
- Refusez les acronymes et autres abréviations « non universelles », à moins de les avoir explicités dès le début du texte. Il est bien sûr de mise d’utiliser l’acronyme UQAM, pour alléger le texte.
- Pour en savoir plus sur l’espacement à respecter avant et après les principaux signes de ponctuation et les autres signes ou symboles, visitez le site de l’Office de la langue française.
- Pour de l’information sur l’utilisation de l’acronyme UQAM, consultez le site du Service des communications.
- Pour connaître la graphie (majuscules et minuscules) des unités administratives de l’Université, consultez la page Direction et services ainsi que Facultés, écoles, départements et instituts.